
LE HPV
Pour lutter contre les idées reçues qui circulent en santé, les experts de la Ligue contre le cancer décryptent l’actualité médicale et scientifique.
Mars 2025 (n° 405) – Texte : Chloé Dussère
Temps de lecture : 2 minutes
Le dépistage du HPV est inutile si on est vacciné.

La vaccination ne protège pas contre tous les HPV liés au cancer du col de l’utérus. C’est pourquoi les femmes doivent se faire régulièrement dépister(1).
Le HPV disparaît tout seul dans la majorité des cas.

La plupart du temps, l’organisme élimine spontanément le HPV. Toutefois, dans près de 10 % des cas, l’infection persiste. Elle peut alors entraîner, plusieurs années plus tard, des lésions au niveau du col de l’utérus qui peuvent évoluer vers un cancer(3).
Après 14 ans, ce n’est plus la peine de se faire vacciner.

Si la vaccination est recommandée pour les filles et les garçons entre 11 et 14 ans, car elle est plus efficace avant le début de la vie sexuelle, un rattrapage est possible pour les jeunes de 15 à 19 ans qui n’auraient pas été vaccinés. La vaccination est même recommandée jusqu’à l’âge de 26 ans pour les hommes ayant ou ayant eu des relations sexuelles avec des hommes(1).
Le HPV
ne touche que les femmes.


Un quart de tous les cancers induits par le HPV surviennent chez l’homme, soit 1 753 cas par an. Il s’agit de cancers de la sphère ORL, mais aussi des cancers de l’anus et du pénis(2).
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Vaccin contre le HPV : quelles recommandations ?
En France, la vaccination est conseillée dès 11 ans et jusqu’à 14 ans (deux doses) et un rattrapage est possible entre 15 et 19 ans (trois doses). L’assurance maladie prend en charge 65 % du prix de chaque dose mais la vaccination est gratuite si elle est réalisée au collège (classe de 5e) et dans certains centres.
(1) Vaccination-info-service.fr
(2) Institut national du cancer (INCa).
(3) Haute Autorité de santé (HAS).